Résumé des études sur la numérisation disponible sur ETUI.ORG

Date de publication : 2020

Nombre de pages : 16

Les superpuissances, les États et les entreprises du monde entier font tous des efforts pour gagner la course à l’IA. L’intelligence artificielle (IA) est d’une importance stratégique pour l’Union européenne (UE), la Commission européenne ayant récemment déclaré que « l’intelligence artificielle est un objectif qui peut faire de l’Europe un leader mondial ». Pour y arriver, l’UE doit mettre en place un cadre éthique et juridique adéquat.
Cette note de prospective (Foresight Brief) fait valoir qu’un tel cadre doit être solidement fondé sur la réglementation – qui peut être réalisé en actualisant la législation existante – et qu’il doit accorder une attention particulière à la protection des travailleurs. Les travailleurs sont dans une position de subordination par rapport à leurs employeurs et, dans l’empressement par l’Europe de gagner la course à l’IA, leurs droits risquent d’être négligés. C’est pourquoi un cadre juridique protecteur et exécutoire doit être élaboré, avec la participation des partenaires sociaux.

https://www.etui.org/fr/Publications2/Notes-de-prospective/Le-travail-a-l-ere-de-l-IA-pourquoi-une-reglementation-est-necessaire-pour-proteger-les-travailleurs

Date de publication : 2020

Nombre de pages : 6

Auteur(s) :

Simon Joyce, Denis Neumann, Vera Trappmann et Charles Umney

Le nouvel index de Leeds sur les plateformes de protestation ouvrière (Leeds Index of Platform Labour Protest) donne un aperçu de l’évolution de l’organisation et de la mobilisation des travailleurs des plateformes à l’échelle mondiale. Ses résultats révèlent que :

  • La cause principale de la protestation ouvrière au niveau mondial est la rémunération, avec des variations géographiques considérables lorsqu’il s’agit d’autres causes de conflit.
  • Les types de plateformes de protestation des travailleurs semblent varier plus sensiblement entre les régions qu’entre les secteurs.
  • Les syndicats traditionnels jouent un rôle essentiel dans la défense des intérêts des travailleurs des plateformes, en particulier en Europe occidentale, tandis que dans le Sud, les protestations sont beaucoup plus susceptibles d’être menées par des organisations syndicales de base.
  • Les syndicats traditionnels ont plus souvent recours à des contestations juridiques, tandis que les syndicats non officiels ont plus souvent recours à des actions de grève.

Simon Joyce est chercheur au Digital Futures at Work Research Centre, Denis Neumann est chercheur au Centre for Employment Relations, Innovation and Change (CERIC), Vera Trappmann et Charles Umney sont tous deux professeurs associés en relations de travail à la Leeds University Business School

 https://www.etui.org/fr/Publications2/Policy-Briefs/European-Economic-Employment-and-Social-Policy/Un-combat-mondial-la-lutte-des-travailleurs-dans-l-economie-de-plateforme

Date de publication : 2019

Nombre de pages : 39

Auteur(s) :

Kurt Vandaele, Agnieszka Piasna et Jan Drahokoupil (ETUI)

Ce working paper examine un cas spécifique de forme de travail par le biais d’une plateforme effectué dans le domaine de l’emploi réglementé et explore les attitudes des travailleurs de plateforme envers la représentation collective. En utilisant une étude de cas de Deliveroo, une plateforme de livraison de nourriture, le document soutient que les travailleurs de la plateforme ne sont pas vraiment différents de leurs pairs dans leurs attitudes envers les organisations syndicales. Le document constate que les coursiers n’ont généralement pas d’opinion négative à l’égard des syndicats et qu’ils ne considèrent pas les syndicats comme incompatibles avec le travail de plateforme. Au contraire, il y aurait une insuffisance syndicale à tendre la main à ces jeunes livreurs de Deliveroo, ce qui serait la raison principale de leur non-adhésion.

https://www.etui.org/fr/Publications2/Working-Papers/L-attitude-envers-les-syndicats-des-livreurs-Deliveroo-en-Belgique

Date de publication : 2019

Nombre de pages : 151

Edité par :

Isabelle Daugareilh, Christophe Degryse et Philippe Pochet

Ce document de travail réunit deux approches parallèles mais complémentaires de l’impact de l’économie de plateforme sur les conditions de travail et le droit social. La première partie de l’étude montre que les modèles économiques de certaines plateformes sont en réalité une combinaison de disruptions technologiques et d’évasion sociale. La deuxième partie de l’étude confirme que c’est dans les lacunes et les ambiguïtés de la législation sociale que les plateformes tentent de légitimer un modèle d’entreprise abrogeant toute responsabilité sociale. C’est dans ce sens que l’on peut parler du risque d’ « évasion sociale » de plusieurs grandes plateformes, exactement de la même manière qu’on évoque l’évasion fiscale.

https://www.etui.org/fr/Publications2/Working-Papers/Economie-de-plateforme-et-droit-social-enjeux-prospectifs-et-approche-juridique-comparative

Date de publication : 2019

Nombre de pages : 16

Auteur(s) :

Gérard Valenduc et Patricia Vendramin

Cette Note de prospective pose la question de l’avenir du travail à l’ère du numérique. Ces dernières années, une vague d’innovation a permis aux machines de prendre le relais de l’homme dans un éventail toujours plus large de tâches. Les humains vont-ils être privés de leur travail ou devront-ils rechercher des emplois comportant des tâches différentes ? Les auteurs, Gérard Valenduc et Patricia Vendramin, analysent plusieurs scénarios sur l’évolution du marché du travail et son impact sur les relations professionnelles.

https://www.etui.org/fr/Publications2/Notes-de-prospective/La-fin-du-travail-n-est-pas-pour-demain

Date de publication : 2019

Nombre de pages : 8

Auteur(s) :

Valerio De Stefano et Mathias Wouters

Cette note de prospective examine si les plates-formes de travail numériques doivent être traitées comme des agences d’emploi privé. Des plateformes comme LinkedIn sont généralement perçues par le grand public comme de simples réseaux sociaux. Toutefois, sous cet aspect avenant, elles agissent aussi comme un service d’emploi. Cet article se consacre de manière plus précise à l’un des principes centraux des normes internationales du travail relatives aux agences d’emploi, en vertu duquel les demandeurs d’emploi ne peuvent être tenus de supporter des honoraires ou des frais pour les services de recherche d’un emploi, à moins que ces honoraires ou frais n’aient fait l’objet d’une approbation d’une autorité compétente.

https://www.etui.org/fr/Publications2/Notes-de-prospective/Les-plateformes-de-travail-numeriques-doivent-elles-etre-traitees-comme-des-agences-d-emploi-privees